La pluie qui est tombée, fine et régulière tout jour, tombe a présent en gouttes lourdes et serrées.
De sombres nuages barrent l'horizon et annonce la venue précoce de la nuit.
A l'approche du Castel, Motek relève la tour et le chemin de ronde qui dominent le pont-levis et les douves de la forteresse. N'y voyant aucun guetteur, il hésite un instant puis franchit le pont de bois qui est abaissé et la herse... Etonnée de n'avoir pas été interpellé, il s'avance dans la cour et avise un porte cochère ou s'abriter... Il regarde l'eau couler en glougloutant des gargouilles de pierre
C'est bien la peine de se mettre à l'abri quand on est trempé jusqu'au os...
Des effluves de viandes rôties et de légumes braisés lui rappellent que son dernier repas, deux navets crus et des œufs volés au détour du chemin remonte à la veille.
Ce n'est pas qu'il soit voleur ou qu'il ait l'intention de mendier, mais qui donnerait du travail à un jeune homme en haillons, venu de nulle part sans se méfier, à raison de son aspect peut engageant
Fatigué de vagabonder il espère secrètement trouver, ne serais-ce que pour une nuit, un gîte pour la nuit... se coucher dans la paille, avoir un toit pour se protéger de la pluie, ne plus avoir à fuir, se sentit à l'abri quelque part